En 1962 la biologiste américaine Rachel Carson décrivait dans Silent Spring les effets dévastateurs de la pollution chimique sur le vivant et prophétisait l’imminence d’un printemps silencieux. Depuis, l’utilisation des pesticides et des engrais chimiques n’a cessé d’augmenter et les populations d’oiseaux, d’insectes et d’amphibiens s’effondrent à un rythme qui met en péril l’ensemble des écosystèmes. Cauchemar devenu réalité, le silence des campagnes est désormais un argument d’agent immobilier.
Cette situation révèle la crise écologique pour ce qu’elle est : une crise de la sensibilité, qui nous rend sourds aux chants comme aux cris de la nature. C’est donc à la musique qu’il revient de sauver la planète. Une session d’écoute audio-naturaliste pour s’ouvrir l’oreille à la fragile beauté du vivant : quand la création musicale oscille entre mémoire poétique, rigueur scientifique, hygiène sonore et générosité politique.
Cette situation révèle la crise écologique pour ce qu’elle est : une crise de la sensibilité, qui nous rend sourds aux chants comme aux cris de la nature. C’est donc à la musique qu’il revient de sauver la planète. Une session d’écoute audio-naturaliste pour s’ouvrir l’oreille à la fragile beauté du vivant : quand la création musicale oscille entre mémoire poétique, rigueur scientifique, hygiène sonore et générosité politique.