Elle aurait eu cent ans en décembre. Pour célébrer la mémoire de la compositrice éthiopienne Emahoy Tsegue Maryam Guèbrou, disparue le 27 mars dernier dans son couvent de Jérusalem, nous proposerons une session d'écoute à partir de ses albums, quelques inédits et les enregistrements de la magnifique soirée que nous lui avions consacrée avec Maya Dunietz en 2021.
Emahoy-Tsegue Maryam-Guebrou est l'une des figures les plus fascinantes de la musique éthiopienne. Née dans une famille aristocratique d'Addis-Abeba en 1923, elle étudie le violon et le piano dès son plus jeune âge et se destine naturellement à une carrière de compositrice classique. Barrée dans ses projets par l'empereur Haïlé Selassié lui-même, elle choisit d'entrer dans les ordres à 23 ans. Au monastère, elle affermit sa vocation de compositrice en étudiant la musique sacrée de la tradition liturgique orthodoxe éthiopienne. Depuis 1984 elle a vécu retirée au monastère éthiopien de Jérusalem où elle a composé jusqu'à la fin. son style fait penser à un genre de blues liturgique minimal et très expressif, où les couleurs éthiopiennes servent de décor à la rencontre de Chopin et d'Alice Coltrane.
Emahoy-Tsegue Maryam-Guebrou est l'une des figures les plus fascinantes de la musique éthiopienne. Née dans une famille aristocratique d'Addis-Abeba en 1923, elle étudie le violon et le piano dès son plus jeune âge et se destine naturellement à une carrière de compositrice classique. Barrée dans ses projets par l'empereur Haïlé Selassié lui-même, elle choisit d'entrer dans les ordres à 23 ans. Au monastère, elle affermit sa vocation de compositrice en étudiant la musique sacrée de la tradition liturgique orthodoxe éthiopienne. Depuis 1984 elle a vécu retirée au monastère éthiopien de Jérusalem où elle a composé jusqu'à la fin. son style fait penser à un genre de blues liturgique minimal et très expressif, où les couleurs éthiopiennes servent de décor à la rencontre de Chopin et d'Alice Coltrane.
