Après Charlemagne Palestine, Superspectives vous propose de plonger dans l'archéologie du son continu et de suivre le fil aventureux qui relie la drone music contemporaine aux musiques médiévales à bourdon. Et qui d'autre que Guilhem Lacroux et Olivier Féraud pour guider ce voyage dantesque au coeur du son ?
Le travail de Guilhem Lacroux laboure un territoire musical encore neuf qu'on peut situer au croisement du répertoire savant, des musiques traditionnelles et de l'expérimentation noise. Que ce soit comme compositeur ou comme musicien, en solo ou en groupe (Tanz Mein Herz, Faune, La Tène, etc.), ses projets explorent la puissance hypnotique du son continu, avec une belle énergie rock, une sacrée finesse dans la recherche des timbres et une attention très singulière portée à la lutherie. En plus de sa guitare, il aime les instruments rares tout autant que les instruments ratés qui méritent parfois une seconde chance. C'est le goût des instruments qui n'existent pas mais qu'il faudrait inventer qui l'a conduit à croiser la route d'Olivier Féraud.
Olivier Féraud est un luthier-chercheur et musicien spécialisé dans les instruments du Moyen-Âge. Le parti-pris de son atelier, installé à Lyon, est d'adopter une démarche archéo-musicologique expérimentale qu'il appelle l'archéo-lutherie. Comme les instruments médiévaux ont pour l'essentiel disparu, leur fabrication/restitution n'est possible qu'en situant la pratique artisanale au carrefour de savoirs aussi différents que l'histoire des cultures, de l'art et des techniques, l'iconographie, la musicologie et la sociologie musicale. Il accompagnera Axelle Verner, chanteuse mezzo spécialisée en musique ancienne (Kapsber'girls, La Tempête, Concert de l'Hostel-Dieu...) pour la première partie de ce concert, en jouant une reconstitution de l'organistrum sculpté sur la façade de N-D de Paris, un ancêtre de la vielle à roue actionné par deux musiciens.
Au seuil du Vent est une pièce née de la rencontre entre Guilhem Lacroux et Olivier Féraud. Son objectif est de confier au luthier la tâche de réaliser un quatuor d'instruments - le tétracorde - pour rendre audible les recherches sonores et musicales du compositeur centrées sur le bourdon. Grâce aux timbres et aux nombreux modes de jeux que permettent ces nouveaux instruments, qui se réfèrent autant à la vielle à roue qu'à la guitare lap-steel, l'enjeu est de faire glisser l'auditeur du jour à la nuit, d'aller vers un changement d'état perceptif et de partager une musique du nocturne.
Le travail de Guilhem Lacroux laboure un territoire musical encore neuf qu'on peut situer au croisement du répertoire savant, des musiques traditionnelles et de l'expérimentation noise. Que ce soit comme compositeur ou comme musicien, en solo ou en groupe (Tanz Mein Herz, Faune, La Tène, etc.), ses projets explorent la puissance hypnotique du son continu, avec une belle énergie rock, une sacrée finesse dans la recherche des timbres et une attention très singulière portée à la lutherie. En plus de sa guitare, il aime les instruments rares tout autant que les instruments ratés qui méritent parfois une seconde chance. C'est le goût des instruments qui n'existent pas mais qu'il faudrait inventer qui l'a conduit à croiser la route d'Olivier Féraud.
Olivier Féraud est un luthier-chercheur et musicien spécialisé dans les instruments du Moyen-Âge. Le parti-pris de son atelier, installé à Lyon, est d'adopter une démarche archéo-musicologique expérimentale qu'il appelle l'archéo-lutherie. Comme les instruments médiévaux ont pour l'essentiel disparu, leur fabrication/restitution n'est possible qu'en situant la pratique artisanale au carrefour de savoirs aussi différents que l'histoire des cultures, de l'art et des techniques, l'iconographie, la musicologie et la sociologie musicale. Il accompagnera Axelle Verner, chanteuse mezzo spécialisée en musique ancienne (Kapsber'girls, La Tempête, Concert de l'Hostel-Dieu...) pour la première partie de ce concert, en jouant une reconstitution de l'organistrum sculpté sur la façade de N-D de Paris, un ancêtre de la vielle à roue actionné par deux musiciens.
Au seuil du Vent est une pièce née de la rencontre entre Guilhem Lacroux et Olivier Féraud. Son objectif est de confier au luthier la tâche de réaliser un quatuor d'instruments - le tétracorde - pour rendre audible les recherches sonores et musicales du compositeur centrées sur le bourdon. Grâce aux timbres et aux nombreux modes de jeux que permettent ces nouveaux instruments, qui se réfèrent autant à la vielle à roue qu'à la guitare lap-steel, l'enjeu est de faire glisser l'auditeur du jour à la nuit, d'aller vers un changement d'état perceptif et de partager une musique du nocturne.
- Guilhem Lacroux / tetracorde I ~ virga, direction artistique
- Perrine Bourel / tetracorde II ~ pes
- Yann Gourdon / tetracorde III ~ torculus
- Clément Gauthier / tetracorde IV ~ punctum